Les randos de Roger

Tout sur mes aventures de plein air

07-01 – Lac Beaulieu

07-01 – Lac Beaulieu

Partager:

Facebook
Twitter
Pinterest
LinkedIn

Ça cogne sur l’abri, je sors de ma léthargie et j’entends une voix: « Je pars dans 2 minutes, c’est le temps ou jamais, si tu veux me donner la bonbonne de gaz vide, je redescends à Rimouski.” Je sors de mon sac de couchage maladroitement et m’empresse de dévisser la bonbonne du réchaud et je reçois une bouffée de propane dans les narines. Louise, sac au dos, est prête à partir à 7h du matin, elle me tend la fameuse bonbonne. “On se reverra un jour!” me dit-elle.

Le ciel est couvert, d’un gris laiteux, ça annonce de la pluie en perspective. Je ramasse mes affaires après avoir pris un bon déjeuner, mais je suis encore courbaturé.

La montée du Mont-Blanc, bien oui, il y en a un aussi en Gaspésie, seulement il est tout vert. Je me suis amusé à couper des branches sur des troncs d’arbres tombés dans le sentier, histoire de rendre le passage plus facile et sécuritaire. J’ai vu un crâne d’orignal sur le côté du ruisseau, d’où l’importance d’apporter des pilules, après avoir filtré son eau.

Oui, la montée était interminable, mais la vue était fantastique. La fin de la descente de l’autre côté, Louise me l’avait dit que c’était est un festival de boue et de gadoue, surtout s’il pleut.

Je m’en suis sauvé un peu. Et c’est là que le plaisir commence au Mont des disparus, il y a un méandre incroyable avec des traces de pas partout dans toutes les directions. Le sentier est méconnaissable, on s’y perd. “Allume le Cell, va sur Avenza, ouvre la carte, cherche des points de repéres, zut!  je suis trop haut et pas dans la bonne direction. Je cherche tout autour de moi des écussons du SIA, mais je n’en vois pas.

Tout à coup, en contrebas, je vois une sirène, wouah!! Je ne suis pas seule dans ce méandre. Je l’appelle  » par ici », et on me répond « I dont speak french ». Oui, oui, nous sommes deux maintenant aux Mont des disparus !

À deux, nous avons fini par retrouver le chemin, puis nous avons fait route ensemble vers le prochain refuge. Amélie vient du Maine, dans la vingtaine, seule et entamant sa deuxième étape. Je n’ai pas été capable de me taire, cela doit être l’effet de la solitude, un vrai moulin à paroles. Finalement, après deux longues heures de marche, nous sommes arrivés au camp du Lac Beaulieu, puis elle a poursuivi sa 3e étape vers le Petit-Ruisseau. Incroyables, ces Américains!

Lorsque nous sommes arrivés, il y avait déjà une tente dressée sur une des plateformes. Peter et sa copine passaient la fin de semaine, nous avons eu de très bons échanges. Ils m’ont même permis de recharger mon cellulaire, c’est phénoménal! Vive la vie!

Il est tard, je vais faire dodo dans l’abri, puisqu’il est libre, cependant je vais y monter ma tente pour être protégé des moustiques, car il y en a une montagne par ici.

Roger

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ma page Facebook

D'autres articles

Suivez mes aventures​

Autres articles